Lorsque l’on quitte sa maison secondaire pour plusieurs semaines — ou même plusieurs mois — il est tout naturel de s’inquiéter de ce qui pourrait s’y passer en notre absence. Humidité, champignons, insectes… Ces ennemis discrets profitent souvent d’un logement inoccupé pour s’installer. Et sans surveillance, les dégâts peuvent vite devenir sérieux.

Heureusement, quelques précautions simples permettent de limiter considérablement les risques d’avoir une mauvaise surprise en revenant dans sa maison secondaire. Et si un problème est déjà en cours, il existe des solutions expertes, comme celles proposées par Charpenet, spécialiste de la protection du bâti depuis plus de 70 ans.

Petits insectes envahissants : comment limiter les intrusions ?

Même sans être destructeurs, les petits insectes — moustiques, fourmis, mouches, punaises, poissons d’argent… — peuvent rapidement envahir une maison vide. Attirés par les résidus alimentaires, l’humidité ou encore les points d’eau stagnante, ils s’installent volontiers dans les recoins sombres ou les pièces peu ventilées.

Pourquoi les insectes aiment les maisons vides ?

Une maison secondaire laissée sans surveillance pendant plusieurs semaines devient un abri idéal :

• Pas d’agitation humaine
• Une chaleur stable en été
• Une foule de recoins sombres et humides (placards, salle de bain…)
• Pas de nettoyage régulier
• Une luminosité limitée

Même une petite fuite ou un fond de bouteille oubliée peut suffire à attirer les insectes.

Comment prévenir leur apparition ?

Avant de quitter la maison pour une longue période, prenez quelques réflexes simples :

• Nettoyez soigneusement les pièces de vie et la cuisine, en évitant de laisser la moindre miette ou goutte de liquide, surtout sucré.
• Videz les poubelles, y compris celles de salle de bain.
• Équipez les ouvertures de moustiquaires si possible, surtout dans les régions boisées ou humides.
• Assurez une bonne ventilation des pièces pour éviter les zones confinées où les insectes aiment se cacher.
• Bouchez les accès potentiels : interstices sous les portes, aérations mal protégées, etc.

Bien que Charpenet ne propose pas de service d’extermination pour ce type d’envahisseurs, une maison propre, sèche et bien ventilée reste votre meilleure défense contre leur apparition.

Humidité dans une maison secondaire : comment éviter les dégâts pendant votre absence ?

Dans une maison secondaire inoccupée, l’humidité est sans doute l’ennemi le plus sournois et le plus fréquent. Invisibles dans un premier temps, ses effets peuvent rapidement devenir gênants : condensation sur les fenêtres, odeurs de renfermé, développement de moisissures, dégradation de certaines surfaces ou encore apparition de champignons.

Pourquoi l’humidité s’installe-t-elle dans les maisons secondaires ?

Plusieurs facteurs favorisent l’humidité dans un logement fermé :

• Une ventilation insuffisante, voire inexistante, empêche le renouvellement de l’air.
• Des infiltrations liées à une toiture ou des menuiseries vieillissantes peuvent passer inaperçues.
• La condensation, en particulier dans les pièces humides comme la salle de bain ou la cuisine, peut se développer si le logement est mal aéré ou mal isolé.

Ces phénomènes sont souvent imperceptibles à court terme, mais sur plusieurs semaines, ils peuvent occasionner des dégâts bien visibles et surtout, durables.

Les bons gestes pour limiter les risques d’humidité

Avant de quitter votre maison secondaire :

• Essayez de laisser les fenêtres entrebâillées, si cela peut se faire en toute sécurité et que des moustiquaires sont installées.
• Installez une VMC ou une VMI, même à basse intensité, pour assurer un renouvellement d’air constant.
• Évitez de fermer complètement les volets, afin de limiter la stagnation de l’humidité.
• Utilisez des absorbeurs d’humidité, notamment dans les zones sensibles (placards, salles d’eau…).
• Faites impérativement vérifier l’étanchéité de la toiture et des menuiseries régulièrement, ces soucis étant la cause de la majorité des gros dégâts. 

Et surtout, en cas de doute ou de signe visible (taches, cloques, moisissures…), ne tardez pas à faire réaliser un diagnostic.

Pour aller plus loin, consultez notre article dédié :

👉 Problèmes de condensation : comment éviter l’humidité et la moisissure dans la maison

Charpenet propose également des solutions professionnelles pour traiter durablement l’humidité : assèchement des murs, traitement par injection, installation de VMI, et plus encore.

Insectes xylophages : attention aux dégâts invisibles

Les insectes xylophages, comme les capricornes, vrillettes ou lyctus, s’attaquent au bois de l’intérieur. Invisibles en surface dans un premier temps, ils peuvent pourtant provoquer des dégradations majeures sur les éléments de charpente, les planchers, les poutres ou même les meubles anciens.

Comment détecter leur présence dans votre maison secondaire ?

Dans une maison secondaire restée vide, une infestation peut passer inaperçue pendant des mois, voire des années. Pourtant, quelques indices permettent de repérer ces nuisibles :

• Petits trous de sortie à la surface du bois
• Sciure fine au sol ou sur les meubles
• Légers craquements dans les poutres
• Bois qui se creuse ou devient friable sous la pression

Le problème, c’est que ces signes apparaissent souvent lorsque les dégâts sont déjà avancés.

Protéger le bois… et intervenir si besoin

Pour limiter les risques :

• Veillez à ce que la maison reste sèche et bien ventilée.
• Vérifiez régulièrement l’état des boiseries.
• Faites réaliser un diagnostic préventif, surtout dans les régions à risque ou si vous avez le moindre doute.

Pour apprendre à reconnaître les xylophages et leurs signes de présence, consultez notre guide complet :

👉 Comment reconnaître les insectes xylophages et les éliminer ?

💡 Charpenet propose des traitements professionnels contre les insectes xylophages, adaptés à chaque espèce, y compris les termites, et à chaque type de bois, que ce soit en curatif ou en préventif.

Champignons lignivores : la mérule, un risque silencieux

Parmi les pathologies du bois, la mérule est de loin la plus redoutée. Et pour cause : ce champignon lignivore se développe dans les zones humides, sombres et mal ventilées et peut causer des dégâts considérables. Une maison secondaire fermée pendant plusieurs semaines peut, sans prévention, devenir un terrain favorable à son apparition.

Comment se développe la mérule ?

La mérule se nourrit de la cellulose présente dans le bois. Pour proliférer, elle a besoin :

• D’humidité (taux supérieur à 22-25 %)
• D’obscurité et de confinement
• D’un support riche en bois ou en matériaux contenant de la cellulose (plâtre, carton…)

Ce qui la rend redoutable, c’est sa capacité à se propager au travers des murs, des joints ou de la maçonnerie pour atteindre d’autres zones, même sèches. Elle peut ainsi rester active et se développer loin de son point d’origine.

Prévention et traitement : les solutions à connaître

Pour prévenir l’apparition de la mérule :

• Maintenez un air sec et ventilé, même en votre absence (grâce à une VMI par exemple).
• Surveillez les zones sensibles comme les caves, greniers ou pièces sans ouverture.
• Évitez de stocker du bois ou du carton dans des lieux confinés.

Si le moindre doute subsiste (taches blanchâtres, odeur de champignon, filaments cotonneux sur les murs…), un diagnostic professionnel est indispensable.

💡 Charpenet réalise des diagnostics mérule et met en place des traitements adaptés, avec assèchement des murs, élimination des foyers et travaux de prévention longue durée.